Lune noire Regard abstrait, eh connard, Texte mielleux, rimes lancinantes pour haineux, S/O les cœurs brisés, tripes dans le lavabo, Rimes pour un vibrato Pute danse sur Triplego Cravache, jusqu'au lendemain, Fracasse, les désirs sanguins, Géométrie variable j'sais plus où sont leurs courbes, Nécromancie instable, bain dans le liquide pourpre, Emoji coeur, emoji horny, Très peu de texte, beaucoup d'calomnies, Qui est in love ? Trop d'femme pour une vie, À qui est cette loge ? J'entre pour un cunni. Les cloches résonnent, plus d'temps pour l'oubli, Nos êtres se dissolvent, j'me sens étourdi, Perd pieds bébé, demain n'existe pas vraiment, Lâche moi et dégage, t'façon j't'aimais pas vraiment.

Au diable les amants, S'il te plait danse comme avant, Déhanche toi à m'en faire exploser le coeur, Tourmente moi avant que naissent mes peurs, La poésie fascine les lettres, tant de magie au creux des lèvres, À l'accalmie qu'hérisse nos rêves, aux doux délits qu'excitent nos fièvres, Au Panthéon des cœurs méfiants j'ai la couronne en or blanc, Mais impossible de résister à tes regards défiants, Il est bien tard mais je pense encore à ton corps qui m'accroche, À tout ce qu'on voulait puis qu'on s'écorche, Aux charmes obscurs qui rendent amorphe, À ces mots qui m'égorgent, aux nombres de tes reproches, À cette lame qui m'embroche, à ce manque de force, À ces mèches qu'on amorce, et pourtant je m'efforce... À essayer d'relever la tête, Sortir des abîmes, Où j'me suis noyé, comme asphyxié par le poids d'tes souvenirs, J'nous revois nous enlaçant et j'ai jamais vu pire. Amour, que je t'aime mais la réciproque n'existe plus, J'marche contre le courant dans une rivière corrompue, Être voué au néant avant même d'avoir vaincu, Credo des amants aux étoiles de l'ambigu, Laisse mourir mon être, la pourriture est familière, J'me conserverais dans la neige du cercle polaire. Gravée sur les os, la souffrance de l'autre prévaut, Tout laisser pour elle, plier sans craquer comme un roseau. Oh belle, éternelle, le déchu absout ses fautes, J'me mets à genoux pour les vœux que tu exauces, Contrôler la haine, de mes larmes tu es le fantôme, Éprouver la reine, c'est ma flamme que tu réchauffes. Au diable les amants, J'mettrais l'feu à nos serments, J'encaisse plus les coups, La colère atténue tout, Laissons l'temps passer voir si les plaies se referment, Si c'était à refaire, jamais j'le referais.

Larme acidulée couleur indigo, J'me perds dans l'azure derrière le rideau, Au ciel les étoiles collées aux vitraux, S/O nos ivresses, nos désirs triviaux Paradis sous l'influence des substances qui étendent, Pèse le pour et l'contre dans un délire déviant, Robe de saphir incrustée, Lèvres tiffany excitées, Rêve de nos corps enflammés, Par un soir d'été rien ne semble impossible, Ni ces r'gard qu'on s'lance, ni l'objectif qu'on cible, L'aumône pour une danse, l'obole qu'on s'lance, Ambition adolescente de finir exsangue, Dans des draps persans, se perdre dans l'étang, Noyé d'insomnie, des mythes aux rêveries, L'horizon est gris si on s'met à se fuir. Nuit bleue Comme une explosion Nuit bleue Sans interruption Nuit bleue Une absolution Nuit bleue Cherche la solution Nuit bleue Une âme sur la tempe Nuit bleue Nos larmes en attente Nuit Bleue Lumière éclatante Nuit bleue Couleur des amantes Passage obligé, hanches dans un cercueil, Remarque sanctifiée, l'ange et son linceul, Une coupe de plus, rouge est l'accident, Cacher au monde, nos marques de dents, Et v'la l'temps qui s'effile, comment suivre l'aiguille, Tout s'écoule trop vite, j'sens plus tes pupilles, Irrévocablement, tout s'arrêtera un jour, Songeries éternelles et fantasmes de velours, Pour l'inquisition je porterais la croix, Des ambitions fécondes où j'me rêvais roi, Il n'y aura d'autres, que nos plaies qu'on foudroie, Qu'mes couplets qui nous broient, Qu'ce reflet plein d'effroi, Pleure, Car rien n'aura changé, J't'attendrai toujours, au fond d'mes pensées, Pour une danse de plus, j'pourrais tout donner Et de nos nuits bleues, rien à oublier. Nuit Bleue Comme une explosion Nuit Bleue Sans interruption Nuit Bleue Une absolution Nuit Bleue Cherche la solution Nuit Bleue Une âme sur la tempe Nuit Bleue Nos larmes en attente Nuit Bleue Lumière éclatante Nuit Bleue Couleur des amantes

Khrapule : Est-ce que tu m’connais ? Est-ce que je te plais ? Qu’est-ce tu sais d’mes plaies ? T’aperçois que mon reflet de Vénus artificielle, Une rencontre inopinée, j’sors mon opinel, J'm’écorche les yeux pour masquer les larmes qui ruissellent, Gamine si peu féroce au charme de péché originel, Frissons sur l’échine, Je sais qu’j’te fascine, T’attends chacun de mes signes, Mais tu n’vois pas, les faux semblants m’confinent, J’retourne ton cerveau en sombrant dans les abîmes de mes mensonges, Même en songes j’refuse de m’dévoiler, J’me réfugie dans les ronces, je dors éveillée, Et plus l’angoisse me ronge plus j’te fais rêver, Amour entravé alors qu’le tonnerre gronde, J’te promet qu’à mon air fragile, faut pas qu’tu succombes. Je suis une succube. Toujours prête à voler d’l’énergie vitale, J’me noie dans les victuailles pendant qu’ta vie se taille, Mon minois s’ra ta tombe, mes angoisses ton cercueil, Effleure ma peau empoisonnée tu deviendras une ombre. Est-ce que j’te connais ? Est-ce que tu me plais ? Moi j’m’en fous d’tes plaies, Quand tu poses sur moi ce r’gard de loup affamé, Charognard errant au pied d’mes remparts ravagés, Tu m’fais aucun effet, Donne moi du respect si tu veux m’conduire à l’abattoir, J’refuse de subir, d’être le miroir de tes mirages, Dans le mouroir de ton sillage, S’tu veux m’émouvoir cache ton sourire de hyène, Dis moi que tu m’aimes sous une pluie diluvienne, Deviens l’ombre du paradis d’mon esprit épuisé, Alors on s’ra épris de nos emprises, on s’ra nos éternités. Frqise : Acide, Lente préposition, Repos éphémère, cherche absolution, Qui est le problème, toi ma solution, Rédige des poèmes, que des illusions, Flingue sur la tempe, j'ai l'regard perdu, Damoclès tout en détente, des vices aux vertus, Et on s'évertue à remonter la pente, De ta peau ardente tu t'inquiètes de qui j'fréquente, Pute, ou amour, ou j'sais pas trop, De tes DMs aux textos j'ai l'impression d'être ton vibro, Une occupation, un simple passe-temps, Et y'a qu'à genoux pour toi que j'semble important, Asphyxie locale, tourne dans mon flacon, Hennessy dans mon lagon, en lévitation, J'accepte nos passions, toi ma dévotion, Esclave des sentiments, v'la la soumission.

Mes démons dans l'encre qui s'écoule, Temples et monastères qui s'écroulent, Poésie morbide pour âme dissoute, Dans le fond d'mes yeux t'y vois les vérités qui te dégoûtent, Une flamme, Une lame, Une femme Plus l'time, Lendemain pernicieux, poison liquide au fond des yeux, J'repars sur la route à la recherche d'quelqu'un de mieux, Vois au fond du trou si t'y as pas laissé mon coeur, Faible Valet s'incline à la Dame des peurs, Manquement d'affection ou simplement une aversion ? J'me regarde dans le miroir et j'vois qu'un môme plein d'déceptions. Pars pas, Tire toi, J'sais plus quoi faire de nous, que vas-tu faire de moi ? L'équipe ne flanche pas mais j'suis pas sûr de tenir, Bien flingué au fond, j'ai qu'mes péchés à punir, Mortelle, Jarretelle, Bordel, Trop belle, Séquelles, Scalpel, Autel, Écartèle, Psalmodions ensemble nos espoirs latents, Ça semble faire des siècles que je t'attends, me sœur ou putain dur de décider, J'suis bloqué dans l'vide de la destinée. Rapporte une fois d'plus toutes tes escroqueries, Souviens-toi des marques de crocs toutes endolories, J'ai passé des heures à bercer ton corps, Pour qu'une fois de plus on se jette dehors, Astreint aux prières à genoux contre toi, Ange déchue espère faire sa loi, Reine des engelures et des larmes séchées, Si j'avais su j't'aurais jamais embrassée.

J'en ai rien à foutre de c'qu'on regarde au fond d’nous, Jeune crêve par amour y'a plus d'acte de bravoure, La passade est morte, cendre au fond d’l'encensoir Reprends toi en main ou fini sur l'brancard, Y'a plus rien, plus elle, plus d'Alice aux Merveilles, Solitude effraie, réfugié dans l'sommeil, Caresse la bouteille, froisse l'indifférence, Un peu d'eau d'javel effet cure de jouvence, Cherche les occurrences entre toi et l'bonheur, Franchir le ravin sur ton air enjôleur, Perdre connaissance, sentiments, récurrence, Plus aucune louange pour tes lèvres envoûtantes, Agonie latente pour patient en attente, Paradis stagnant sous un néon d'argent, Douces seringues servant à masquer les défauts, Injections de joie pour calmer le cerveau. Enfer nos démons pour nos envies ardentes, De mes vices à ton cul, de tes lames étincelantes, De larmes est repu le démon qui me hante, Torture et salut dans des échos d'soupirs, Demain s'ra pareil, essayons d'plus subir, Rage omniprésente et piqûres éreintantes, Pourquoi tu fréquentes mes baisers obsolètes, Trouver mieux ailleurs, au creux d'une gâchette. Aphrodite est morte, Cupidon sous opium, Moi amouraché d'une fantasque Gorgone, Plus rien à cacher, mon âme sous ton Magnum, J'cracherais la Pomme à l'orée d'l'amnésie, Vivre sur le fil, savourer ton oubli, Vive l'anesthésie y'a plus d'larmes sous Morphine, Misérable mutine dans ses songes m'assassine, Savourant cyprine sur ses lèvres angevines.